Développement du leadership (influence et style) mardi, Déc 22 2009 

AEG-1021

L’influence sociale

La définition

  • Selon le Larousse, l’influence est « une action qu’une personne exerce sur une autre personne ».
  • Cette action peut être consciente ou inconsciente.
  • Dans ce cours, nous parlerons des actions qui modifient le comportement d’autrui.

Les sept règles d’influence

  • Réciprocité
  1. C’est donnant/donnant
  2. Conséquence sociale si l’on manque à la règle: Malaise et honte
  • Contraste
  1. Cette règle stipule qu’il est très important de bien choisir son point de comparaison. Plus précisément, si un deuxième objet est très différent du premier, nous avons tendance à modifier notre évaluation de l’objet.
  • Constance
  1. La variable qui se cache sous la constance est l’engagement.
  2. Technique du pied dans la porte
  3. Activer l’engagement
  4. Faire un retour sur l’engagement activé deux ou trois jours plus tard
  • Preuve sociale
  1. Nous déterminons ce qui est « correct de faire » en se basant sur ce que les autres font
  2. Se conformer
  • Amitié
  1. Il est difficile de dire non à un ami…
  2. Clarification importante: Il est difficile de dire non à une personne qui nous plaît parce que…
  3. Beauté physique
  4. Similaires à soi (même valeurs)
  5. Souvent, on se fait flatter
  • Autorité
  1. Tendance à respecter l’autorité
  2. Ex. les titres (docteur)
  • Rareté
  1. Quand une chose est rare, elle a plus de valeur.
  2. Moins il y a d’une chose ou d’occasions, moins il y a de liberté.

 

L’approche basée sur le style

On détermine les styles à partir des comportements.

Cette approche concerne le I et le C de la fonction de leadership.

Le style

  • Il nécessite une intercompréhension ; ensemble de comportements qui permet de définir une personne ; classes prédéfinies
  • Blake et Mouton

Les prémisses

  • Deux dimensions se dégagent de ces études
  • Certains leaders sont préoccupés par la tâche, c’est-à-dire qu’ils adoptent des comportements qui facilitent l’atteinte des buts du groupe
  • Certains leaders sont préoccupés par les relations interpersonnelles c’est-à-dire qu’ils adoptent des comportements qui aident les partisans entre eux et dans différentes situations (i.e., problèmes personnels)
  • La recherche sur cette approche démontre que les deux dimensions sont indépendantes

  • Leadership de « country club » (1,9). La tâche n’est pas importante. Par contre, les relations interpersonnelles sont très importantes. Le leader veut créer un climat de travail positif. Il s’assure aussi que les besoins des partisans sont bien comblés. Ce leader tente d’éviter la controverse.
  • Le leadership anémique (1,1). La tâche et les relations interpersonnelles ne sont pas importantes. Le leader ne fréquente pas beaucoup ses partisans. De plus, il fait le minimum de travail pour maintenir son appartenance dans l’organisation.
  • Le leadership intermédiaire (5,5). Équilibre entre les deux dimensions. Le leader (Monsieur Compromis) qui adopte ce style croit qu’il est possible de faire le travail tout en gardant le moral des troupes à un niveau satisfaisant. Ce leader aura tendance à éviter le conflit et d’exiger une productivité “ moyenne ” de la part des ses partisans. Il préfère le travail rapide et devient flexible (c’est-à-dire que ces convictions personnelles disparaîtront dans l’intérêt du progrès)
  • Le leadership autocratique (9,1). Intérêt maximal pour la production et un intérêt minimal pour l’individu. Ce leader s’assure que les employés vont atteindre les objectifs organisationnels mais il ne soucie pas de leurs idées, de leurs attitudes ou de leurs sentiments à moins que cela soit utile pour réussir la tâche. Sa préoccupation première est la production et il pourra même utiliser des mesures coercitives pour arriver à ses fins. (Perception: leader contrôlant et exigeant)
  • Le leadership d’équipe (9,9). Le leader valorise les deux dimensions. Il favorise le travail d’équipe et l’engagement de ses partisans. Ce leader stimule la participation, il est déterminé, il met les cartes sur table (il y a un problème alors discutons), il s’assure que les priorités sont claires, il est ouvert d’esprit, et il aime travailler.
  • Deux autres styles de leadership peuvent être identifiés à l’aide de cette grille
  1. Le style paternel / maternel (9+9). Ce style est une combinaison du style (1,9) et du style (9,1). Ce leader est un gentil dictateur. Sa gentillesse est fonctionnelle. Je suis gentil avec toi pour que tu atteignes ton but. Il utilise la récompense pour obtenir la loyauté et l’obéissance de ses partisans. Par contre, un partisan qui ne se soumet pas au leader sera puni…
  2. L’opportunisme : Selon Blake et Mouton (1985) nous avons un style dominant et un style secondaire (on utilise ce style si le premier style ne fonctionne pas ou lorsque l’on est sous pression). L’opportuniste combine les cinq styles dans le but de favoriser son avancement personnel.

Le fonctionnement

  • Cette approche n’est pas vraiment une théorie. Elle explique plutôt au leader qu’il doit considérer les dimensions que nous venons de voir plus haut lorsqu’il interagit avec un partisan.

Les forces

  • On parle du comportement (on s’éloigne des traits).
  • C’est la relation ou la tâche.
  • On peut modifier le style (le comportement).

Les faiblesses

  • La recherche démontre que le style (9,9) leadership d’équipe n’est pas toujours le meilleur
  • Ne mène pas toujours à un meilleur rendement
  1. Ex. dans une situation d’urgence
  • Dépend de la situation ; fonctionne avec les collectivistes, mais pour les autres…
  • Ce qui importe pour les gens, c’est la relation.
  • S’il y a un style optimal, on revient à la théorie des traits.

Développement du leadership (intro et théorie des traits) mardi, Déc 22 2009 

AEG-1021

MODÉLISATION DU COURS

 

 INTRODUCTION

Est-ce que le leadership existe?

Les trois réponses possibles

  • Non, c’est contextuel.
  • Oui, le leadership est un rôle
  • Oui, c’est une compétence à développer.

Les principes en leadership

  • L = f(I, C, G, T)
  • Le leadership est une fonction de l’individu, du contexte, du groupe et de la tâche.
  • Le leader fonctionne selon ces quatre principes.

Leadership et pouvoir

  • Implication de la définition du leadership
  • Notion de processus
  • Notion d’influence
  • Besoin du groupe pour activer le leadership
  • L’atteinte d’un but
  • Suivre vs mener
  • Le leadership est un processus d’influence sur un groupe dans un but donné
  • Le leadership est un processus par lequel un individu influence un groupe d’individus afin d’atteindre un objectif commun.

Le pouvoir lié à la position du leader

  • Pouvoir légitime
  1. Ex. le professeur
  • Contrôle sur les ressources et les récompenses (pouvoir sur…)
  1. Ex. donner une promotion
  • Pouvoir coercitif (contrôle sur les punitions)
  1. Ex. dans l’armée
  • Contrôle sur l’information
  1. Ex. les journalistes
  • Contrôle écologique (génie situationnel)
  1. Influence directe
  2. Changement de structure

Le pouvoir personnel

  • Pouvoir d’expert
  • Pouvoir référent
  1. Ex. avec les amis
  • Leadership charismatique
  1. S’identifier au leader
  2. Magnétisme personnel très élevé
  3. Répercussions positives

Les conséquences comportementales du pouvoir

  • 3 conséquences possibles
  1. Engagement
  2. Soumission
  3. Résistance
  • Pourvoir légitime
  1. Engagement : possible
  2. Soumission : probable
  3. Résistance : possible
  • Pouvoir récompense
  1. Engagement : possible
  2. Soumission : probable
  3. Résistance : possible
  • Pouvoir coercitif
  1. Engagement : très peu probable
  2. Soumission : possible
  3. Résistance : probable
  • Pourvoir d’expert
  1. Engagement : probable
  2. Soumission : possible
  3. Résistance : possible
  • Pourvoir référent
  1. Engagement : probable
  2. Soumission : possible
  3. Resistance : possible

L’approche basée sur les traits

Introduction

  • Première approche systématique qui étudie le leadership (100 ans d’histoire)
  • Cette approche se base sur l’étude des grands “ hommes ”
  1. Thomas Jefferson
  2. Gandhi
  3. Abraham Lincoln
  • Cette approche a été très populaire au début des années 1900, critiquée vers 1950 (situation) et connaît maintenant une nouvelle popularité avec le leadership charismatique.

La prémisse

  • On naît leader et les grands leaders possèdent un ensemble de traits qui fait en sorte qu’ils sont efficaces.
  • Résumé des traits reliés au leadership
  • Intelligence
  • Plus intelligents que leurs partisans (par exemple: Habileté verbale, raisonnement)
  • Confiance en soi (le leader se perçoit comme compétent)
  • Détermination
  • Le leader désire que le travail se fasse. Il est capable de faire face aux obstacles.
  • Intégrité
  • Sociabilité
  • Un leader sociable est courtois, amical et diplomate. De plus, cette personne est capable de collaborer avec ses partisans

Le fonctionnement

  • Cette approche mise sur le leader seulement (et non la situation ou les partisans)
  • Conséquences
  1. Contexte organisationnel est défini en fonction des traits
  2. Athéorique… Pas d’hypothèses…

Les forces

  • Intuitivement, « ça fait du sens »
  • Énormément de recherche…
  • Nous parle du I lié au leadership

Les faiblesses

  • Le nombre de traits n’est pas constant d’un chercheur à l’autre.
  • Et la situation…
  • Pas de lien entre les traits et l’efficacité du leader
  • Comment développer ce qui est fixe ?

Les applications

  • Test de personnalité
  • Contexte organisationnel /CV

L’évaluation

  • Le “ Leadership Trait Questionnaire ”
  • On demande à un leader de s’évaluer sur certains traits à l’aide d’une échelle de 1 à 5. Le même travail est demandé à certains partisans… Ensuite, on compare.

Mon CV lundi, Déc 21 2009 

Médias et société dimanche, Déc 20 2009 

MCO-1007

MÉDIAS ET SOCIÉTÉS

Sujets et auteurs visités

  • SOCIÉTÉS ORALES & SOCIÉTÉS ALPHABÉTISÉES
  1. GOODY, Jack (1979), « Écriture, esprit critique et progrès de la connaissance », in La raison graphique. La domestication de la pensée sauvage, Éditions de Minuit, p. 85-107 [1-12]
  • HUMANISME + ÉMERGENCE ET IMPACTS DE L’IMPRIMÉ
  1. LEBRUN, François (1997), L’Europe et le monde, Armand Colin, p. 39-46 [13-20]
  2. SLOTERDIJK, Peter (2000), Règles pour le parc humain, Éditions Mille et une nuits, p. 7-19 & p. 33-52 [21-37]
  • PRESSE IMPRIMÉE ET SPHÈRE PUBLIQUE
  1. TARDE, Gabriel (1989), L’opinion et la foule, Presses universitaires de France, p. 31-45 [38-45]
  2. MATHIEU, Michel & Catherine, CONSO (1997), « Les premières agences de presse », in Les agences de presse internationales, Presses universitaires de France, p. 26-41 [46-53]
  • LIBERTÉ D’EXPRESSION / LIBERTÉ DE PRESSE – aspects historique
  1. ZARETSKAÏA-BALSENTE, Ioulia (2000), « La censure en tant que phénomène de société », in Les intellectuels et la censure en URSS : (1945-1985) de la vérité allégorique à l’érosion du système, L’Harmattan, p. 239-281 [54-74]
  • LIBERTÉ D’EXPRESSION / LIBERTÉ DE PRESSE – aspects contemporains
  1. CLOUTIER, Jean-François, « Le fin de la Révolution tranquille », Jeff Fillion et le malaise québécois, Liber, 2008, p. 93-117 [75-88]
  • PUBLICITÉ ET SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION
  1. LIPOVETSKY, Gilles (2003), « La société d’hyperconsommation », in Le Débat, mars-avril 2003, no 124, p. 74-98 [89-113]
  • LE CINÉMA
  1. GROUPE DE RÉFLEXION SUR LE CINÉMA (2002), Le banquet imaginaire, Gallimard, p. 15-57 [114-135]
  • RADIODIFFUSION ET TÉLÉVISION – aspects historiques
  1. EHRENBERG, Alain (1995), L’individu incertain, Hachette, p. 209-219 [136-141]
  2. DAYAN, Daniel (1992), « Les mystères de la réception », in Le débat, septembre-octobre 1992, no 71, p. 146-162 [142-158]
  • RADIODIFFUSION ET TÉLÉVISION – aspects comtemporains
  1. EHRENBERG, Alain (1995), L’individu incertain, Hachette, p. 167-173 [159-162]
  2. JOST, François (2005), Comprendre la télévision, Armand Colin, p. 97-103 [163-166]
  • INFORMATIQUE, MICRO-INFORMATIQUE & INTERNET
  1. PASTRO-SATORRAS, Rumualdo & Alessandro, VESPIGNANI (2004), « Une brève histoire de l’Internet », in Internet – Structure et évolution, Éditions Beli, p. 17-25 [167-175]
  2. LEARY, Timothy (1998), « Ordinateurs & liberté », in Techniques du chaos, L’Esprit Frappeur, p. 5-11 [176-179]
  • DISCOURS INTERNET & NOUVELLE ÉCONOMIE
  1. MUSSO, Pierre (2003), « La rétiologie », in Critique des réseaux, Presses universitaires de France, p. 326-358 [180-195]
  2. GREENSPAN, Alan (1999), Remarks by Chairman Alan Greenspan : “Transcending All Else is Being Principled”, Harvard University, Massachusetts. [196-199]

MODÉLISATION DU COURS

Langue et société dimanche, Déc 20 2009 

LNG-1069

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

Au terme de cette activité, l’étudiant devrait être en mesure de réaliser les tâches suivantes:

  • d’expliquer la situation linguistique du français au Québec depuis l’arrivée des premiers colons français jusqu’aux dernières législations linguistiques;
  • de décrire les comportements langagiers des Québécois en relation avec diverses variables sociolinguistiques et géographiques, ainsi que des particularités linguistiques générales caractérisant la prononciation, la morphosyntaxe et le lexique du français au Québec;
  • d’expliquer les stratégies linguistiques adoptées par nos gouvernements pour promouvoir le statut du français au Québec;
  • de poser la problématique de la qualité de la langue au Québec dans divers secteurs de la vie publique (médias, fonction publique, enseignement).

Communication écrite et médias dimanche, Déc 20 2009 

PCO-1004

Phénomènes de la communication

Quelles sont les différentes fonctions remplies par la presse écrite?

  • 1) informer
  • 2) renseigner
  • 3) prendre position
  • 4)divertir
  • 5) mobiliser

L’influence des médias

  • Pour les Américains c’est une sorte de « soft power »( amener les populations à désirer ce que veulent les USA) réf: François-Bernard Huyghe

« Une véritable influence combine un rayonnement, une rhétorique capable plus que de persuader, de faire partager un point de vue, et enfin, un certain rapport influent/influencé qui passe souvent par l’établissement d’alliances et de réseaux. Tout groupe d’influence repose sur l’emploi des trois. » Idem

  • Les médias ont une influence sur le public mais elle n’est ni mécanique, ni uniforme.
  • Elle est indirecte, diffuse et différenciée.
  • Quel est notre rôle à nous, récepteurs, en fonction de notre droit à l’information?

Les médias, l’opinion publique et les diverses influences.

  • L’influence politique des médias: les médias ont une influence sur l’ordre du jour des affaires publiques……la médiatisation des conflits fait réagir les pouvoirs.
  • Les médias ont-ils une influence sur les décideurs politiques? Minime, ils alertent l’opinion publique et en période électorale les médias jouent un rôle important (stratèges et médias)
  • Le monde politique a-t-il une influence sur la presse? Selon le régime politique.
  • N’oublions pas que l’État veut gagner la faveur de l’opinion publique. Promouvoir ses programmes, donner une image positive. Des ressources en communications sont accordées.
  • La presse joue son rôle d’informateur en faisant connaître les activités du gouvernement mais ne doit pas perdre son sens de l’analyse, son esprit critique et son indépendance.
  • Les médias peuvent devenir un instrument dans les mains du politique.
  • Le cas de la télévision par exemple: les politiciens s’adressent à la population. L’impact de la télé est immense. Simultanéité et instantanéité.

Pour conclure sur l’influence des médias:

  • L’influence des médias est-elle limitée? Selon Fletcher, l’individu pour se faire une opinion se base sur son expérience personnelle et où son expérience est moins directe se laisse influencer par d’autres.
  • Le « band wagon effect » phénomène qui fait que les gens adhèrent à la majorité.
  • Selon Denis Huisman, l’abondance de l’information dans les médias fait que les messages risquent de se perdre dans la grisaille. Ainsi l’influence des médias fait l’objet de considérations partagées.

-Réf: Leclerc, Aurélien, L’entreprise de presse et le journaliste

Les fonctions du langage:

  • Fonction référentielle: centrée sur le référent, correspond aux informations objectives.
  • Fonction expressive: met l’accent sur l’expression des opinions, de jugements et de sentiments.
  • Fonction conative (incitative): agit sur le récepteur pour le faire réagir, le convaincre.
  • Fonction phatique ou relationnelle: canal (ponctuation, couleurs, facture graphique)
  • Fonction métalinguistique: explicite le langage par la définition des termes, des idées etc.
  • Fonction poétique: mise en valeur du message par le langage (images, figures stylistiques, sonorités, etc.)

Les publics cibles

  • Tout est morcelé: l’auditoire télé, radio et journaux, magazines.
  • Les sondages aident à établir le profil type.
  • Avant même que les journalistes entrent en scène.

« À dire vrai, contrairement à ce que pensent nombre de mortels, un média est moins intéressé à vendre de l’information au public qu’à vendre des publics aux agences de publicité » Laurent Laplante, L’information un produit comme les autres?

  • Le média doit séduire des auditoires: certaines informations accroissent les auditoires plus que d’autres.

INFORMATION ET DÉSINFORMATION

Les aspects socio-économiques de l’information

  • Beaucoup d’éléments « extérieurs » à l’information agissent sur le journalisme.

D’abord une citation: « En trente ans, le journalisme a perdu la place dominante dans le monde des communications. À présent, il doit cohabiter avec les publicitaires, les relationnistes et les gens de la promotion » Florian Sauvageau, professeur au département d’information et de communication de l’université Laval à Québec.

  • La syndicalisation des journalistes: leur cadre de travail, la charte (code de déontologie)
  • La relation entre le relationniste et le journaliste.
  • Le style journalistique imposé par les médias.
  • L’influence et le poids de la publicité et de la promotion.
  • La vente des auditoires. La convergence. Le poids des relations publiques. Les pressions qui existent.

L’information et la désinformation

  • Qu’est-ce que l’information?

Selon Léon Dion « L’universalité de l’information est requise pour la pleine réalisation de l’homme et pour le mettre en mesure d’assumer la maîtrise de sa destinée. L’information est en voie de devenir le principal principe de distribution du pouvoir social et du pouvoir politique entre individus et groupes dans les conditions de la société post-moderne. Le principe de division n’est plus entre travailleurs- capitalistes- consommateurs et producteurs industriels. Elle oppose les producteurs et les consommateurs de l’information. »

Pour Laurent Laplante, journaliste, essayiste et auteur du livre L’information, un produit comme les autres? L’information doit se rattacher à la culture; on attend de l’information des repères, des points de comparaisons, des mises en situations.

  • La désinformation

Selon le Petit Robert: « utilisation des techniques de l’information, notamment de l’information de masse, pour induire en erreur, cacher ou travestir les faits »

  1. La désinformation est aussi de la surinformation….noyer l’essentiel dans des détails inutiles.
  2. C’est aussi l’information spectacle où on préfère mettre en scène plutôt que d’aller à fond…

Le cas du journalisme de guerre… la propagande.

  • Traitements des nouvelles, critères de sélection des nouvelles
  • Les nouvelles sont traitées aussi selon la politique d’information d’un média…
  • Les critères de sélection de nouvelles peuvent s’articuler autour de ces aspects: proximité, popularité, aspect humain, importance, conflit, actualité. Nous verrons plus en détails ces éléments lors du cours sur la nouvelle journalistique.

L’argumentation à l’écrit

  • Plusieurs fonctions du langage sont sollicitées:
  1. Conative: elle vise à faire agir, à modifier un comportement, à faire réfléchir.
  2. Expressive: elle permet l’implication et la conviction personnelles de l’émetteur, sa vision de la réalité.
  3. Référentielle: elle présente un contenu fondé sur des arguments, elle vise l’objectivité, la logique de l’argumentation (force, ordre, cohérence).
  4. Poétique: les ressources de la langue sont utilisées pour rendre compte des arguments et pour susciter l’intérêt du lecteur (procédés de rhétorique et de suggestion).
  • Argumenter fait appel au schéma de la communication ( émetteur-récepteur, un message, codé par l’émetteur et décodé par le récepteur). Trois conditions doivent être remplies, selon Jean-Paul Simard:
  1. raisonnement accompagné d’une opinion dont on veut faire la preuve.
  2. le raisonnement doit être destiné à quelqu’un ( ou à soi-même)
  3. avoir l’intention de convaincre et de démontrer la valeur d’une idée.

Les aspects linguistiques de l’argumentation

  • La phrase incitative: discours à la deuxième personne qui domine (fonction conative) et aussi la fonction expressive peut être présente.
  • Les procédés rencontrés: exclamation, interjection, l’apostrophe (permet d’entrer en contact)
  • Procédés de suggestion: figures de style telles métaphores, comparaison, litote, euphémisme, hyperbole…en fait, tous les mots évocateurs et chargés de connotation…
  • L’interrogation: ça implique le lecteur.
  • L’impératif: beaucoup utilisé dans le discours publicitaire.
  • L’interjection: consignes, information commandant une action. Une injonction ne se commande pas. On la retrouve dans les documents de consigne et des notes de service.

Les aspects rhétoriques de l’argumentation

  • L’art d’agréer de Pascal et les deux entrées dans l’âme…..
  • Les modèles d’argumentation: syllogisme, la dialectique et la méthode américaine.
  • Modèle syllogistique: pour la défense ou la promotion d’une idée. 3 propositions: la troisième est la conséquence des deux premières
  • Modèle dialectique: pour la réfutation d’une idée. On peut la retrouver dans l’édito, la lettre d’opinion, le discours. Il existe trois modèles:
  1. thèse, antithèse (présente la théorie adverse), synthèse.
  2. thèse adverse, réfutation (on démolit la thèse adverse) , thèse personnelle et
  3. méthode américaine: démontrer, de prouver, d’expliquer et d’illustrer d’abord. Accumulation de faits, d’exemples, de preuves….

La nouvelle: son corps et son… esprit

Les types de presses écrites au Québec

  • Hebdos
  • Les Quotidiens Francophones: La Presse, Le Soleil, Le Devoir ( opinions, idées, combat), Le Journal de Montréal, Le Journal de Québec, Le Nouvelliste, La Tribune, La Voix de l’Est, Le Droit.
  • Les Quotidiens anglophones: The Gazette, The Citizen.
  • Ligne éditoriale: façon de pensée, politique d’information.
  • Angle: ligne directrice. Dépend du journal.
  • Les fonctions des journaux (Rappel)
  1. Informer ( la nouvelle)
  2. Renseigner ( la nouvelle-dossier)
  3. Prendre position ( éditoriaux, opinions du lecteur)
  4. Divertir ( les magazines, l’horoscope, les mots croisés etc.)
  5. Mobilise ( éditorial, chroniques et papiers d’humeur)
  6. Instruire: les cahiers « science », Les « forums » etc.
  • L’organisation de la nouvelle
  • D’abord, il faut avoir en tête son « angle » et le « lead » doit être clair et vivant.
  • La pyramide inversée: reprendre les idées du lead et développer en ce sens. Du plus accrocheur au moins important ( selon le sens que vous voulez donner à la nouvelle)
  • Expliquer, détailler et rapporter des faits avec le plus d’objectivité.
  • La nouvelle doit avoir de l’unité, des paragraphes de transition.
  • Adopter un ordre chronologique ou par blocs si la nouvelle est controversée.

Qu’est-ce qui caractérise la radio?

  • Vitesse de transmission des nouvelles; bulletin à l’heure et aux 30 minutes.
  • La télévision comble les voyeurs et offre un meilleur spectacle.
  • La presse écrite permet une relecture et une information en profondeur.
  • La radio est un média intimiste avec un auditoire en action et souvent plus distrait.

La radio: caractéristiques

  • Niveau de langue parlée (standard)
  • Présence: vivante
  • Chaleur: enthousiasme
  • Naturel: éviter le ton de lecture
  • Spontanéité
  • Écrire pour l’oreille: le plus près possible de la conversation.

S’exprimer à la radio

  • Attention aux phrases mal structurées
  • Provoquer l’intérêt
  • On doit être clair du premier coup
  • Obéir aux règles de la syntaxe: phrases sans propositions relatives ni subordonnées, mots simples et concrets.
  • 3 temps de verbes à utiliser: Présent, passé, futur.
  • À éviter: conditionnels et subjonctifs, verbes passifs, jargons, archaïsmes, néologismes, mots étrangers, régionalismes, les mots trop recherchés, clichés éculés, tournures à consonances identiques, les sigles, mots inutiles.

La psychologie du message ( le destinataire et l’objet publicisé)

  • Public cible: les besoins à combler, déclencher le comportement souhaité)
  • Les besoins fondamentaux et les besoins individuels.
  • Les besoins de Maslow: physiologiques, sécurité, affectifs, de considération, de réalisation.
  • Les 4 leviers psychologiques de la publicité:
  1. savoir plaire
  2. savoir informer
  3. savoir argumenter
  4. savoir suggérer
  • Les stimuli: positifs et négatifs.
  • Autres
  1. Les slogans
  2. Le titre
  3. L’intertexte

Les images cosmologiques dans la publicité

  • 1-Le céleste ( l’air): invitation au voyage aérien, hauteur-élévation ( auto), la sublimation ( élancement d’une forme), l’envol (l’oiseau), verticalité ( virilité, puissance), le très-haut (immatérialité), l’azur( le bleu céleste, idée d’une éternité tranquille et surhumaine), le soleil (renouvellement, symbole aussi de feu)
  • 2-L’eau
  1. Matière première
  2. L’île ( féminité, création), l’eau maternelle, l’eau qui régénère (jeunessse), eau purificatrice (le bain), les eaux violentes ( rêve de volonté et de puissance, courage, lutte, l’homme), eau symbole de vie.
  • 3-La terre-mère
  1. Rappelle notre propre naissance
  2. La terre-nourricière: qui nourrit, symbiose avec le règne végétal.
  3. La terre natale: tradition, sol natal.
  4. La terre et ses serments: la santé, le vrai, le naturel.
  5. L’arbre cosmique: renouvellement de la jeunesse et de l’immortalité, virilité, symbole phallique.
  6. Le paradis terrestre: désir de se trouver toujours et sans efforts au cœur du monde.
  • 4-Le feu
  1. Le feu: la force de vie et la force de mort.
  2. Le feu est associé à l’intime (sexualité, frottement, foyer, chaleur familiale)
  3. Le feu est aussi vital: alcool, le feu intérieur, la passion.
  4. La maîtrise du feu: résistance
  5. Le feu spirituel: la connaissance du feu (Prométhée, Le forgeron)
  6. Le feu qui redonne la vie: renaître de ses cendres tel un Phœnix.

Conclusion et autres considérations

  • À la publicité se rattache la notion de désir à satisfaire: en faisant miroiter l’image du succès, de la beauté, de la santé, du statut.
  • La publicité est le marché du Rêve.
  • La publicité utilise des éléments de la mythologie et de la modernité.
  • La publicité crée des structures de significations.
  • Souvent la valeur de la personne.
  • Les femmes dans la publicité

Relations de presse (placement média, présentation, argumentation) dimanche, Déc 20 2009 

JOU-1001

Le placement média et les stratégies rédactionnelles

On ne peut jamais prétendre que l’on a pas été compris. On ne peut dire que l’on s’est mal exprimé!

Le placement média

  • C’est une stratégie pour cibler un public
  • C’est un plan d’action qui répond des objectifs stratégiques et opérationnels
  • C’est un ensemble de moyens pour diversifier l’étalage du message

Stratégies rédactionnelles

  • Chaque média commande des stratégies rédactionnelles différentes
  • Contrôler la récurrence et la cohérence du messag
  • Savoir amalgamer le discours verbal, écrit et visuel.
  • Quelques données
  1. BCP: 1600 expositions par jour
  2. Temps de consommation d’une publicité écrite: en moyenne 7 secondes
  3. La stratégie croisée est toujours plus efficaces
  4. Rien n’est plus efficace que la relation interpersonnelle!

Le choix du média

RADIO

  1. – Média souple
  2. – Clientèles segmentées
  3. – Clientèles relativement infidèles
  4. – Force de frappe: récurrence
  5. – Animation en appui
  6. – Force de relations publiques (concours, etc.)
  • Stratégies rédactionnelles
  1. Phrases courtes (attention aux superlatifs!)
  2. Un seul message
  3. Utiliser un langage qui réfère aux sens
  4. Pas d’images en appui
  5. Choix musical cohérent
  6. Ne pas se perdre dans les détails
  7. Laissez respirer le lecteur!
  • Les prix du placement
  1. Production du message: entre $150 et $300.
  2. Format: 15 secondes et 30 secondes.
  3. Prix de diffusion: selon la répétition et la répartition (entre $15 et $30 de l’unité).

TÉLÉVISION

  1. – Média lourd
  2. – Dispendieux
  3. – Le plus efficace pour convaincre (attitude et comportement)
  4. – Doit être le relais d’un autre moyen
  5. – Conter le zapping!
  • Stratégies rédactionnelles
  1. Phrases courtes
  2. Langage emphatique
  3. Image en appui de la narration (et non une répétition)
  4. Convoquer les valeurs
  5. Ne pas confondre information et communication
  6. Évitez le visage du proprio! Haha!
  • Les prix du placement
  1. Production: entre $1500 et $2500.
  2. Format: 15 et 30 secondes
  3. Prix de diffusion: entre $30 et $50 l’unité

PRESSE ÉCRITE

  1. – Média lourd (toujours une journée en retard)
  2. – Coûteux (moins que la télé)
  3. – Contrôle de la distribution (plus fixe au niveau des chiffres de vente)
  4. – Clientèles généralistes
  5. – Excellent pour l’information (assez peu efficace quant aux attitudes et aux comportements)
  • Stratégies rédactionnelles
  1. Rédaction précise
  2. Attention à l’orthographe
  3. Pas de roman
  4. Évitez les détails
  5. Attention à la pizza!
  6. Phrases courtes et puissantes
  7. Usez des figures de rhétoriques!
  • Les prix du placement
  1. Production: selon le graphiste.
  2. Format: de 1/8 à 1 page
  3. Prix de diffusion: différent selon les formats (généralement entre $250 à $1250)

AFFICHAGE ET TRACTS

  1. – Médias très versatiles
  2. – Peu coûteux
  3. – Efficaces en support à d’autres moyens
  4. – Durée de vie de moins de 4 heures!
  5. – Excellent pour l’information (ne modifie les attitudes et les comportements que lorsqu’en appui!)
  • Stratégies rédactionnelles
  1. Phrases d’impacts
  2. Support visuel approprié
  3. Attention à la pizza
  4. Informations nominatives (prix, lieu, heure, etc.)
  5. Évitez que les commanditaires prennent tout l’espace!
  • Les prix du placement
  1. Production: selon le graphiste.
  2. Format: tous les formats disponibles
  3. Prix de diffusion: selon la quantité
  4. affiches: environ $0,50 l’unité
  5. tracts: environ $30,00 pour 1000.

• L’INTERNET

  1. – Média peu documenté sur son efficacité
  2. – Efficace selon le portail!
  3. – Clientèle branchée et spécifique
  4. – Excellent support d’information
  5. – Environ 25% d’internautes au Québec
  • Stratégies rédactionnelles
  1. Courts textes
  2. Langue soignée
  3. Ne pas abuser des hyperliens
  4. Utilisez le multimédia (son, texte, images), sinon faites un tract!
  5. Attention au poids! Tout le monde ne dispose pas d’un G4!
  • Les prix du placement
  1. Production: selon le graphiste ou le concepteur.
  2. Format: tous les formats disponibles
  3. Prix de diffusion: de $0 à $4 millions!

LES AUTRES MOYENS

  • Marketing direct
  • Focus group
  • Publi-reportages
  • Publi-sacs

CONCLUSION

  • Une stratégie devrait être croisée
  • Conjuguer relations de presse et relations publiques
  • Conjuguer publicité et promotion
  • Ne pas répondre aux besoins du vendeur, mais aux vôtres!

La présentation et l’argumentation

• Un exposé est rarement plus efficace que sa préparation!

Se présenter

  • Mot de bienvenue (positionner et camper notre rôle)
  • Présenter les membres (établir un contact, et connaître qui est dans la salle)
  • Rappeler le mandat (Rappeler au gens pourquoi ils sont là)
  • Ne pas confondre consultant et enseignant! (ils en savent plus que vous)
  • Pas de familiarités!

Parler en public

  • Respirer!
  • N’utilisez que les concepts que vous pouvez définir
  • Regards d’adresse (panoramique des gens à qui tu parles)
  • Pas de feuilles! (connaître le contenu et s’occuper que les autres comprenne)
  • Définir le langage spécialisé Langage commun
  • Pas de complaisance!

L’usage de la technologie

  • Un support, pas une béquille!
  • Attention aux fautes!
  • Un repère, pas un roman!
  • Ne parlez pas à l’écran
  • Ne parlez pas dans le noir!
  • Manipulez avec soins!
  • Vous êtes le centre d’attention

La communication non-verbale

  • Souriez, on vous regarde!
  • Les nerfs!
  • Le plancher n’est pas votre auditoire!
  • Bras croisés et mains dans les poches!
  • De l’émotion, mais pas de théâtre!

La planification

  • Prêts pas prêts!
  • Se préparer à ne pas être prêts
  • Tempus fugit! Le temps fuit
  • Ne jamais s’excuser!
  • Je ne dis pas ce que j’ignore!
  • On ne peut tout contrôler

Qu’est-ce qu’un argument?

  • C’est une proposition destinée à en faire accepter une autre (Olivier Reboul, 1991)
  • Les 5 traits de l’argumentation
  1. Destinée à un auditoire spécialisé ou non
  2. S’exprime dans un langage que l’auditoire peut saisir
  3. Ses prémisses sont vraisemblables (arguments crédibles)
  4. Elle se construit sur une progression
  5. Ses conclusions sont toujours contestables

Préparer une présentation (Francine Girard)

  • Apprendre à communiquer en public
  1. Les principes
  2. Connaître son auditoire
  3. Connaître le contexte organisationnel
  4. Établir ses objectifs (informer, convaincre, etc.)
  5. Choisir les bons moyens (exposé, panel, conférence)
  6. Choisir les supports (besoin de technologies?)
  • Mettre en ordre ses idées
  • Trois modèles
  1. Le modèle linéaire
  2. Le modèle par catégories
  3. Le modèle logique
  • Le modèle linéaire
  • Procédé le plus simple. Il s’agit de suivre les faits de façon rectiligne
  • Il peut être chronologique ou temporel (quand)
  • Il peut être spatial (où)
  • (par exemple expliquer un itinéraire (Arrivée à UQTR, Départ de TR vers Montréal, Départ du terminus vers le Parc Lafontaine, etc.
  • Fait appel à la capacité d’écoute de l’auditoire. Démarche d’information
  • Le modèle par catégories
  • Il s’agit de traiter le sujet en posant de quoi il s’agit.
  • Par exemple, le cas de la peine d’amour
  • Chez les enfants (garçons, filles)
  • Chez les adolescents (garçons, filles)
  • Chez les adultes (hommes, femmes)
  • Chez les aînés (hommes, femmes)
  • Fait appel aux connaissances de l’auditoire
  • Le modèle logique
  • Permet d’organiser la présentation autour du pourquoi et du comment.
  • Permet d’exposer des sujets complexes qui répondent d’un modèle de cause à effet.
  • Quel est l’impact des voitures sur la pollution de l’air?
  • Fait appel à la capacité de raisonnement de l’auditoire.

Les types d’arguments

  • Le sophisme
  • L’argument par analogie
  • L’argument d’autorité
  • L’argument par l’exemple ou l’analogie
  • L’argument populaire
  • L’argument moral
  • Le sophisme
  1. Un raisonnement qui n’est valide qu’en apparence et emporte l’adhésion en faisant croire à sa logique.
  2. Deux prémisses vraies mènent à une conclusion fausse.
  • L’argument par analogie
  1. Il repose sur une comparaison incongrue entre deux éléments pour donner une charge plus forte à l’effet sur l’auditoire.
  • L’argument d’autorité
  1. L’argument repose sur la crédibilité d’une personne, d’une organisation, etc., citée en référence.
  • L’argument par l’exemple
  1. Il repose sur un exemple particulier (n=1) pour généraliser la situation décrite.
  2. L’exemple se substitue à la démonstration.
  • L’argument populaire
  1. Il est puisé à même la culture populaire: stéréotypes, préjugés, etc.
  2. Il réfère habituellement à des proverbes ou formules toutes faites.
  • L’argument moral
  1. Il repose sur un jugement moral que l’adversaire ne peut réfuter.
  2. On l’utilise habituellement pour sceller l’issue du débat.

La préparation de l’argumentation

  • Inventaire des arguments en faveur et en défaveur
  • Justifier chacun d’eux en fonction du problème à traiter
  • Prioriser et hiérarchiser les arguments
  • Savoir user de stratégies pour capter l’attention de l’auditoire

Relations de presse (commandites, éthique) dimanche, Déc 20 2009 

JOU-1001

Les commandites : Introduction au capharnaüm!

Les commandites: définitions

  • C’est une relation d’intérêts entre deux ou plusieurs parties construites autour d’un partage de valeurs.
  • C’est une relation bi-directionnelle qui profite à toutes les parties impliquées.

Les commandites

  • C’est un échange qui prend la forme de:
  • Financement
  • Partage de risques
  • Offre de services (temps, matériel, autres)
  • Échanges de différentes natures

L’offre de commandite

  • Ce n’est pas une demande, c’est une offre!
  • Elle doit positionner les partenaires d’égal à égal.
  • Elle s’énonce par écrit dans un cahier de charges ou contrat de commandite
  • Elle est le fruit d’une réflexion stratégique!

La stratégie

  • Le commanditaire fait partie intégrante de votre projet. Il faut le choisir adéquatement.
  • Correspondance avec votre mission et objectifs
  • Partage d’intérêts communs
  • Possibilité d’un échange à long terme
  • Vous devez estimez les retombées autres que financières

Le contrat de commandite

  • Il comprend:
  1. La présentation du projet ou de l’événement
  2. La documentation du projet ou de l’événement (statistiques, retombées économiques, public-cible, etc.)
  3. L’offre de partenariat ($, services, échanges ou autres)
  4. Plan de visibilité
  5. La demande chiffrée et documentée
  • Présentation du projet ou de l’événement
  1. C’est ni plus ni moins qu’un plan d’affaires
  2. Mission de l’événement ou du projet
  3. Objectifs de l’événement ou du projet
  4. Les caractéristiques originales du projet
  5. Budget passé, prévsionel et futur
  • La documentation du projet ou de l’événement
  • Doit comprendre
  1. Des données sur les publics ciblés
  2. Les retombées possibles ou réelles (économiques, sociales, culturelles, politiques)
  3. Les promoteurs
  4. Les autres partenaires réels ou potentiels
  • L’Offre de partenariat
  • Doit établir
  1. Les montants, les services ou les échanges prévus
  2. Les avantages du partenariat
  • Le plan de visibilité
  1. La valeur réelle de l’offre
  2. Les attentes du promoteur face au commanditaire
  3. Les engagements du promoteur face au commanditaire
  • La demande chiffrée et documentée
  1. La demande doit être assortie
  2. D’un budget
  3. Respect du ratio 2/3 – 1/3
  4. La justification des usages des sommes, services ou produits échangés
  5. Les retombées potentielles et réelles de l’offre pour le commanditaire

Pendant l’événement

  • S’assurer du respect intégral par les deux parties du contrat de commandite
  • S’assurer de la satisfaction du partenaire
  • Savoir s’ajuster!
  • Ne jamais prendre une décision sans consulter le partenaire!
  • Constituer les archives (publicités, reportages, etc.)

Après le projet ou l’événement

  • Remettre un dossier complet d’archives au commanditaire
  • Remettre un document d’évaluation au commanditaire
  • Faire participer le commanditaire au processus d’évaluation
  • Prévoir tous les remerciements qui s’imposent!

L’éthique, les relations publiques et les relations de presse

Qu’est-ce que l’éthique professionnelle?

  • Un cadre de comportements.
  • Des paramètres pour protéger le public, les professionnels et les partenaires.
  • Une marche à suivre pour travailler consciencieusement.
  • Un frein au chaos!

Le code d’Athènes

  • Code d’éthique international des praticiens en relations publiques
  • Adopté par l’international Public Relations Association à Athènes le 12 mai 1965.
  • Modifié à Téhéran le 17 avril 1968
  • Tous les pays membres de l’Organisation des Nations Unies sont signataires
  • Les règles
  • Tout membre doit:
  1. – Contribuer à la réalisation de ces conditions morales et culturelles qui permettent à l’homme de s’épanouir et de jouir des droits imprescriptibles qui lui sont reconnus dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
  2. – Créer des structures et des canaux de communication qui, en favorisant la libre circulation des informations essentielles, permettront à chaque membre du groupe de se sentir informé, concerné, responsable et solidaire.
  3. – Se comporter en toutes occasions et en toutes circonstances de façon à mériter et à obtenir la confiance de ceux avec lesquels il se trouve en contact.
  4. – Tenir compte que, du fait du caractère public de sa profession, son comportement, même privé, aura une répercussion sur les jugements portés sur la profession dans son ensemble.
  • Les prescriptions
  1. – Respecter les principes et les règles morales de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme
  2. – Respecter et sauvegarder la dignité de la personne humaine et reconnaître à chaque individu le droit de former, lui-même, son propre jugement.
  3. – Créer les conditions morales, psychologiques, intellectuelles du vrai dialogue; reconnaître le droit aux parties d’exposer leur point de vue.
  4. – Agir, en toutes circonstances, de façon à tenir compte des intérêts respectifs des parties en présence: ceux de l’organisation qui utilise ses services, comme ceux des publics concernés.
  5. – Respecter ses promesses, ses engagements, qui doivent toujours être formulés dans des termes qui ne prêtent à aucune confusion et agir honnêtement et loyalement en toutes occasions afin de maintenir la confiance de ses clients et employeurs, présents ou passés, et de l’ensemble des publics concernés par ses actions.
  6. – Jamais subordonner la vérité à d’autres impératifs.
  7. – Ne jamais diffuser des informations qui ne reposeraient pas sur des faits contrôlés et contrôlables.
  8. – Jamais prêter son concours à toute entreprise ou à toute action qui porterait atteinte à la morale, à l’honnêteté ou à la dignité et à l’intégrité de la personne humaine.
  9. – Ne jamais utiliser de méthode, ou moyens ou techniques, de manipulation en vue de créer des motivations inconscientes qui, en privant l’individu de son libre arbitre, ne l’obligeraient plus à répondre de ses actes.

Code de déontologie

  • Société des relationnistes du Québec
  1. On doit favoriser l’intérêt public et ne rien faire qui puisse être nuisible à l’exercice des relations publiques, à la collectivité ou à la société.
  2. On doit se conformer aux normes les plus strictes d’honnêteté, d’exactitude et de véracité. On ne diffuse pas sciemment une information fausse ou trompeuse.
  3. On doit protéger les confidences de ses clients et employeurs, actuels et passés.
  4. On ne doit pas représenter des intérêts en concurrence ou en conflit.
  5. On ne peut faire quoi que ce soit qui risquerait de corrompre l’intégrité des moyens de communication publique.
  6. On doit se conformer aux normes de la déontologie en ne sollicitant pas les clients d’autres relationnistes.
  7. On doit appuyer le présent code de déontologie.
  8. Si un membre a lieu de croire qu’un autre membre enfreint le présent code, il doit en informer la Société des relationnistes du Québec

Tisser le lien social à l’aide d’un projet

Un projet, c’est un ensemble relativement complexe d’activités et de tâches, toutes orientées vers un objectif précis et connu au départ; cet objectif correspond à la réalisation d’un extrant concret (l’événement, un produit nouveau…). L’atteinte de l’objectif du projet est objectivement vérifiable.

  • Esquisse d’un projet

Les phases de réalisation d’un projet

  • 1. L’orientation. Déterminer les motivations des membres de l’équipe et des partenaires.
  • 2. La conception. Déterminer le cadre de réalisation à l’intérieur duquel le projet va se dérouler (contexte)
  • 3. L’exploration. Y a t-il un besoin pour le projet ?
  • 4. La planification. Phase prévisionnelle: Déterminer le plan d’action (structurer les tâches) et les ressources nécessaires pour réaliser les tâches
  • 5. La production. Phase opérationnelle: Réaliser les tâches pour mener le projet à terme
  • 6. La diffusion. Phase d’exécution. Go. On réalise le projet.
  • 7. L’évaluation. Phase d’appréciation: Réaliser l’évaluation du projet et remercier les personnes impliquées dans le projet.

La phase d’orientation

  • A- Partager les différentes visions du projet
  1. – Vision du projet
  2. – Spécifier le message
  3. – Quelle est la critique que vous aimeriez lire dans le journal au lendemain de votre projet ?
  4. – Trouver un consensus
  • B- Cerner les motivations des participants (leader, bénévoles)
  1. – Pourquoi ?
  2. – Forces et faiblesses du groupe
  3. – Motivation commune (consensus)
  • C- Les réalités incontournables du projet
  1. -Dresser une liste des facteurs de risque
  2. -Dresser une liste des faits incontournables/contraintes
  • D- Délimiter l ’espace de réalisation
  1. -Synthèse des visions et motivations
  2. – Fixer l ’ordre de priorité
  • E- Établir le minimum vital
  1. – Cerner les éléments qui font consensus (les éléments à conserver coûte que coûte)
  2. – Découvrir la raison d’être du projet
  3. Avec ce minimum, l’équipe pourra s’épanouir et le projet (le message) risque de passer.

La phase de conception

  • a) Identifier le profil du projet
  • b) La mission
  1. – Générer l’idéal à atteindre
  • c) Définir les objectifs du projet
  1. – Mesurable/ Court, Moyen et long terme
  • d) Réaliser la cartographie du projet
  1. – Qui sont les joueurs impliqués dans le projet ?

  • Cette cartographie humaine doit être mise en relation avec deux grandes dimensions:
  1. -Tâche
  2. -Relation

La phase d’exploration

  • a) Y a-t-il un moyen de faire un pré-test ?
  • b) Est-ce que l’on peut évaluer si le projet est faisable ?
  • c) Avons-nous ciblé la bonne population pour le projet ?
  • d) Peut-on examiner les dangers potentiels ?
  • e) Établir les aspects critiques d’un projet.
  1. – Temporelle
  2. – Risque

La phase de planification

  • – Planification du projet
  • – Que doit-on faire et comment doit-on le faire (organigramme de tâches) ?
  • – Préciser les limites temporelles du projet (Diagramme de Gantt)
  • -Ressources physiques, financières et humaines

Caractéristiques d’une tâche:

  • 1) Une tâche nécessite généralement une allocation de ressources humaines, financières et matérielles ainsi qu’une durée.
  • 2) Une tâche peut être affectée à une personne ou à un groupe
  • 3) Très important de déterminer la nature de la tâche

Préparation d ’un organigramme de tâches (OT)

  • Un OT est la décomposition ordonnée et exhaustive de l’ensemble du projet et sert à analyser les tâches et les moyens nécessaires pour réaliser l’extrant.
  • L ’OT vous donne la structure de votre projet mais non la dynamique optimale pour réaliser votre projet.
  • Lorsque votre OT est complété, il faut réaliser vos fiches de tâches
  • Lorsque l ’OT fonctionnel est terminé, il faut le convertir en diagramme de Gantt.

Synthèse :

  • Selon la nature de votre projet, vous allez vivre les sept étapes à un rythme différent…
  • Pour réussir un projet, on se doit d’avoir un but commun (consensus ou minimum vital).
  • A priori tous les projets sont beaux… Par contre, en affaires vaut mieux être bon que beau. Donc, une évaluation est nécessaire.

Relations de presse (outils, méthode RACE, RP) dimanche, Déc 20 2009 

JOU-1001

RELATIONS DE PRESSE

Les relations de presse

  • Elles regroupent toutes les stratégies relationnelles avec les médias. Elles sont des moyens de créer ou de consolider une relation médiatisée avec un public ou une clientèle particulière.

Les différents moyens

  • Le communiqué de presse
  • La conférence de presse
  • Le point de presse
  • L’entrevue ciblée

Le communiqué de presse

  • C’est un écrit construit sur la forme d’un article journalistique qui vise à faire connaître la prise de position d’une personne ou d’un groupe autour d’un sujet particulier.
  • Il vise également à rejoindre un public ciblé par le biais de la médiatisation.
  • Lead
  • Les 5 W
  • La conclusion
  • La source

Avantages/inconvénients

  • Permet:
  1. – de contrôler le message
  2. – Éviter les questions
  3. – Laisser une liberté de traitement au journaliste

La conférence de presse

  • Il s’agit d’une rencontre avec la presse en vue de prendre une position, lancer un produit ou un service, informer les médias et la population sur un sujet particulier.
  • C’est une opération de relations publiques
  • Procédures
  1. – Valider les disponibilités des médias
  2. – Rédiger l’invitation
  3. – Faire parvenir l’invitation
  4. – Les confirmations
  5. – Rédiger les documents de presse
  6. – La tenue de la conférence de presse
  7. – Le suivi de la conférence de presse

Le point de presse

  • Il s’agit d’une courte apparition devant les médias
  • On peut ou non remettre un communiqué
  • Sert essentiellement à remettre les pendules à l’heure!

L’entrevue ciblée

  • Il s’agit d’accorder à un média en particulier, une entrevue exclusive en regard de nos objectifs stratégiques et opérationnels.

Conclusion

  • Chaque situation commande un plan d’action différent
  • On ne doit jamais perdre de vue ses objectifs stratégiques et opérationnels
  • Les relations de presse et les relations publiques: un processus continu!

LES STRATÉGIES COMMUNICATIONNELLES

La méthode RACE

RACE

  • – La Recherche
  • – L’Analyse et l’action
  • – La Communication
  • – L’Évaluation

La Recherche

  • Quoi rechercher?
  1. – Info sur l’organisation: historique, marché, créneau, produits ou services
  2. – Enjeux publics
  3. – Réputation sociale ou commerciale
  4. – Philosophie de gestion et de services à la clientèle
  • Quelles sources?
  1. Les sources organisationnelles
  2. Mémoires et thèses
  3. Revues et littérature scientifique
  4. Revues de presse
  5. Sondages
  6. Banque de données statistiques
  7. Focus group et autres
  • La fin de la recherche?
  1. Processus constant
  2. Permet de dresser le diagnostic de l’organisation sur le plan des relations publiques
  3. Nous mène vers la formulation des objectifs stratégiques et opérationnels

L’Analyse et l’action

Élaborer le plan de relations publiques

  • Mandat et objectifs
  • Définir les enjeux, les opportunités et les risques
  • Cerner et résoudre la problématique des publics ciblés
  • Concevoir la stratégie d’action
  • Définir l’axe de communication
  • Choisir les moyens de communication
  • Établir l’échéancier
  • Planifier les ressources
  1. Humaines
  2. Financières
  3. Logistiques et matérielles
  4. Budgétaires

La Communication

  • Le travail avec les médias
  1. Choisir le ou les médias
  2. Évaluer la nécessité
  3. Choisir les moyens: communiqué, conférence, point de presse, placement-média?
  • Préparer le matériel
  1. Invitations, communiqués
  2. Les allocutions: contenu, durée, séquence
  3. Technologie et autres
  4. Brochures, dépliants et autres

L’Évaluation

  • Mesurer
  1. L’atteinte des objectifs stratégiques
  2. L’atteinte des objectifs de communication
  3. L’atteinte des objectifs financiers
  4. Pouvons-nous poursuivre l’activité (le follow up!)

La communication publique

«communication formelle qui tend à l’échange et au partage d’informations d’utilité publique».

-Donc, d’un organisme public vers le citoyen

Les communications publiques

  • Toutes formes de communications visant à convaincre ou persuader un public, une clientèle ou tout autre auditoire (Jean Dumas).
  • Donc, une communication stratégique.

Les relations publiques

  • Toutes stratégies relationnelles, médiatisées ou non, visant à convaincre ou persuader une personne, un groupe, une communauté ou toutes autres formes d’auditoires
  • Quelques exemples de relations publiques
  1. Relations d’affaires
  2. Événements (lancement, vernissage, conférences, etc.)
  3. Relations de presse
  4. Marketing indirect
  5. Placement de produits

Les relations de presse

  • Elles regroupent toutes les stratégies relationnelles avec les médias. Elles sont des moyens de créer ou de consolider une relation médiatisée avec un public ou une clientèle particulière.
  • Une démarche stratégique
  1. Les relations publiques et les relations de presse doivent répondre d’une planification stratégique.
  2. Le modèle s’élabore autour d’une démarche assez conventionnelle.
  • 1- Identifier la stratégie
  1. Une stratégie est une suite ou une simultanéité d’actions coordonnées en vue d’atteindre un but clairement déterminé
  2. C’est le but ultime de l’opération de relations publiques ou de relations de presse.
  • 2- Déterminer les principaux objectifs
  • Un objectif est:
  1. – mesurable
  2. – étendu dans le temps
  3. – orienté vers un public précis
  • 3- Concevoir un plan d’action
  1. Le plan d’action consiste à élaborer les moyens jugés les plus pertinents en regard de la stratégie et des principaux objectifs.
  2. Il doit évidemment faire l’inventaire des ressources et dresser l’échéancier.
  • 4- Mettre en production
  1. Il s’agit de réaliser le plan d’action et de prévoir les «jalons», c’est-à-dire les évaluations ponctuelles.
  • 5- Évaluer la stratégie
  1. Il faut revisiter le plan d’action et le confronter aux objectifs en fonction de la stratégie.
  2. Ajuster au besoin

Les médias et nos organisations

Que sont les médias?

  • Intermédiaires entre l’État et la société civile
  • Intermédiaires entre les organisations
  • Lieux de médiation des enjeux sociaux, économiques, culturels, politiques et idéologiques.
  • Des entreprises privées, publiques ou collectives qui ont des intérêts, des valeurs et des croyances

Qui sont les médias?

Plusieurs groupes

  • – Presse: Gesca, Québecor, transcontinental, quelques journaux indépendants, revues spécialisées, médias communautaires et alternatifs.
  • – Télé: SRC, TQ, Astral, Cogéco, Vidéotron, Télécommunautaires
  • – Radio: Astral, SRC, Corus, Cogéco, et quelques stations indépendantes, radios communautaires.

En Mauricie?

  • Presse: Gesca (Nouvelliste), Québécor (Journal de TR), Voir Média (Voir), Communautaire (Galère, Gazette), Transcontinental (Hebdos),
  • Radio: Astral (CIGB, CHEY), Corus (CHLN), Cogéco (Rythme), SRC, Communautaire (CFOU)
  • Télé: SRC et TQS , TQ, Québecor (TVA), Communautaire (CanalVox et Cogéco)

Les tendances?

  • Presse
  1. – Généraliste
  2. – Outil d’information locale et régionale
  3. – Outil de développement du marché publicitaire
  4. – Quelques médias spécialisés (Galère, Voir, Gazette Pop, Mauricie Affaires, Mag 2000, etc.)
  • Radio
  1. – Stations généralistes: privées, publique et communautaires
  2. – Essentiellement musicales (sauf CHLN, CFOU et SRC)
  3. – Très petites structures d’information
  4. – Deux groupes en présence (Astral, Corus)
  • Télévision
  1. – Stations généralistes publiques, privées et communautaires
  2. – Essentiellement des relais (très peu d’émissions régionales)
  3. – Outil d’information locale et régionale
  4. – Outil de développement du marché publicitaire

Les médias et nos organisations

À quoi servent les médias?

  • Informer, divertir, éduquer
  • Générer des profits
  • Influencer les débats sociaux, politiques, culturels, économiques et idéologiques
  • Renforcer chez le public une apparence de neutralité

Comment s’en servir?

  • Une stratégie délibérément politique
  • Toute stratégie de relation de presse s’organise autour d’une intention de convaincre un public plus ou moins spécialisé
  1. – Quoi dire?
  2. – Pourquoi le dire?
  3. – À qui le dire?
  4. – Qui doit le dire?

Plan de relations de presse

  • Quel est mon but?
  • Est-ce que mon objectif est d’intérêt public?
  • Puis-je organiser mon information: Qui, quoi, quand, où, comment, pourquoi?
  • Qui parle? Au nom de qui?
  • Est-ce que je peux en mesurer les effets? (Sinon, je m’abstiens!)

Quand s’en servir?

  • Lorsque je veux
  1. – Générer un appui politique ou citoyen
  2. – Générer une information
  3. – Sensibiliser un public (information, attitude, comportement)
  4. – Vendre ou promouvoir un produit, un service ou une idée
  • Important: avoir une intention claire et une cible précise!

Les communications?

  • À utiliser avec parcimonie
  • «If you can’t walk the talk, don’t talk!»
  • Contrôler la rétroaction
  • Il faut savoir mettre fin aux relations de presse
  • Avoir le dernier mot n’a rien à voir avec la victoire!

Communication publique dimanche, Déc 20 2009 

GCO-1006

COMMUNICATION PUBLIQUE

Objectifs spécifiques

  • Définir l’éducation publique, la communication sociale, le marketing social, la campagne d’éducation publique et le plan de communication;
  • Comprendre les enjeux de l’éducation publique;
  • Positionner la communication sociale dans le champ de l’éducation publique et préciser ses fonctions;
  • Élaborer et réaliser un plan de communication en éducation publique pour un client;
  • Analyser de façon critique des campagnes d’éducation publique.

FORMULES PÉDAGOGIQUES

  • Lectures obligatoires;
  • Cours magistraux;
  • Études de cas;
  • Visionnement de documents audiovisuels;
  • Conférencier invité;
  • Élaboration et réalisation en équipe d’un plan de communication pour un client;
  • Présentation du plan de communication réalisé par chaque équipe;
  • Rédaction d’une synthèse critique extraite du plan de communication;
  • Examens portant sur des questions et réponses à choix multiples (QCM).

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